La vie s'enlise, les éléments se replient,
Le temps mort s'enfonce, comme un pieu dans le coeur,
Las, les vents s'épuisent, et tous les feux se meurent,
Les larmes aux yeux renoncent, et la terre engloutit.
Trop tard ( poème)
J'aurais dû te comprendre, au lieu de parader,
Je croyais te surprendre, mais tu avais tout lu,
Mon fard, ma vanité, tu m'avais mis à nu,
Je sais qu'il trop tard, mais saches que je t'aimais.
L’enfant (poème)
Je voudrais bien pleurer, plonger dans ce chagrin,
Noyer tous ces espoirs, ces caprices indécents,
Ces yeux dans le miroir, qui cherchent encore l'enfant,
Des temps de folles joies, quand le temps n'était rien.
Confession (poème)
J'sais pas c'que j'peux faire mieux,
Pour être moi-même:
Un sac troué de peurs et de doutes,
Qui feint d'être courageux,
Et fait tout pour qu'on l'aime,
Voilà ma seule route.
Pensée 148 (télé journal )
À chaque télé journal, tout journaliste ambitieux rêve que l'actualité lui fasse dépasser Spielberg dans " Il faut sauver le soldat Ryan".